Volcan…

Après un long sommeil pour se faire oublier,
Le volcan se réveille et bâille tout son soûl.
Tout d’abord il s’étire en un long soupir doux
Et souffle ses vapeurs longtemps emprisonnées

Tel un lion hors de lui, il se fait remarquer
Par des grondements sourds, pareils à ceux des fauves,
Qui emplissent l’air chaud de l’aube rose et mauve
semblable à l’air brûlant d’un grand feu de forêt.

La lave vermillon, bruyamment expulsée,
Rampe en ruisseaux moirés sous la lune argentée,
Se frayant un chemin parmi les fumerolles.

Enfin, au beau milieu de la nuit étoilée,
Le volcan en furie nous offre cent bouquets
De rouges étincelles tombant en gerbes folles.

Bonne journée à vous qui passez

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