Voilà, j’ai acheté mes ingrédients pour la confection de mes petits gâteaux de Noël!
Malgré les promos en quantités impressionnantes, si je tarde trop à faire mon stock,c’est vite la razzia!
Traditionnellement, la confection des bredele commence dès la fin novembre et se poursuit tout au long de l’Avent.
Cela s’explique par le fait que, jusque dans les années 1950, les bredele servaient aussi à décorer le sapin de Noël. Pendant longtemps, les décorations du sapin faisaient office de cadeaux : les bredele et les petits pains d’épices étaient souvent les seuls présents que recevaient les enfants puisque les ingrédients entrant dans leur composition étaient rares et chers (farine blanche, fruits confits, épices, sucre de canne, beurre).
Les théories sur l’origine des bredele sont nombreuses. De mémoire d’Alsacien, « Ça existe depuis toujours ! ». Certains indices laissent à penser que la fabrication des bredele viendrait des traditions des peuples païens qui ont vécu en Alsace. En effet, les Celtes et les Romains offraient aux dieux des petits gâteaux à base de farine et de miel.
D’autres indices sur la fabrication des bredele sont révélés par les moules qui servaient à les façonner. Les plus anciens retrouvés aux abords du Rhin datent du 14e siècle. Et la première recette de bredele à être mentionnée dans des écrits du 16e siècle est celle du « Anisbrod « , littéralement « pain à l’anis « , l’ancêtre des actuels Springerle et Anisbredele.
Au 16e siècle, les moules à bredele étaient fabriqués en terre cuite un matériau permettant plus facilement des décors fantaisie et résistant à la cuisson. Puis, à partir du 18e sont apparus les moules métalliques et les emporte‐pièces et, avec eux, d’innombrables formes différentes
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