Les encours de Février

Bonjour tout le monde, et bienvenue à celles (et ceux) qui auront envie de partager leurs encours…..en cours où terminés avec nous

Pour vous donner envie de participer les explications sont là

Pour celles qui souhaitent participer au projet « avec le coeur »les explications sont

Evidemment mon projet » avec le coeur » m’a bien occupée depuis notre dernier rendez vous! A tel point que je suis obligée de me calmer, chaque fois que j’ai terminé un bloc j’ai tout de suite envie d’en commencer un autre!Et tout le reste prend du retard! Remarquez! Il n’y a rien qui presse! Mais j’ai la tête qui bouillonne d’idées ! En couture, en tricot…..

Je vous dis tout!

Pour le projet « avec le coeur » voici le 1er coeur pour ce mois de Février

Qui, maintenant est bien entouré

J’ai terminé une veste de pyjama

Et bien avancé mon gilet. Encore quelques tours de jersey et 5cm de côtes et je termine le corps.

Extrait de ma pile d’encours j’ai un peu avancé un sweet commencé je ne sais plus quand!. Les manches et le col sont cousus,mais petit problème…il me faut du bord côte pour le bas des manches et du corps.Pour l’instant je ne trouve pas la couleur assortie. Et je trouve les manches trop larges! Affaire à suivre……

J’ai aussi commencé un nouveau trendy châle en mélange de laine Mérinos et Stellina

Je me suis remise à la lecture .

Deux petits plaisirs,un livre de poème de ma maîtresse de chi gong, un petit bijou de mots, en haïku.

Un livre reçu en cadeau de Noël. Claudie Hunzinger,une alsacienne que je découvre!Honte à moi!

  Ce livre raconte l’attirance d’une écrivaine âgée vivant dans une forêt, pour un pianiste qu’elle parvient à séquestrer plusieurs jours, aidée par la chute de flocons. Et sous le regard d’un mystérieux renard.

J’ai adoré ce nouveau livre, plein de poésie,un peu mélancolique,qui parle de nature, de musique, de calme, du temps qui passe et de la conscience aiguë de l’âge.

Allons maintenant voir les encours chez mes fidèles amies blogueuses qui auront peut être un peu de temps pour participer aux encours de l’année Mamylor  Marie Paule , Florence Catichou   Patricia,  Soène   Chantal   Agnès   mémé yoyo Marla  Danièle et peut être de nouvelles « bricoleuses » qui laisseront sûrement un commentaire.

Pour  les nouvelles blogueuses qui s’accrochent aux wagons des encours laissez moi simplement un commentaire à la fin de ce message ,pour me dire si vous participez et n’oubliez pas de mettre le lien de votre blog.

Le bourgeon

Un joli texte, lu chez Lisa que je remercie pour ses moments de poésies, de musique et de douceur❤️

Comme un diable au fond de sa boîte,
le bourgeon s’est tenu caché…
mais dans sa prison trop étroite
il baille et voudrait respirer.
Il entend des chants, des bruits d’ailes,
il a soif de grand jour et d’air…
il voudrait savoir les nouvelles,
il fait craquer son corset vert.
Puis, d’un geste brusque, il déchire
son habit étroit et trop court
« enfin, se dit-il, je respire,
je vis, je suis libre… bonjour ! » Paul GÉRALDY (Poète et dramaturge français)

Bourgeons de rhododendron

Bonne journée à vous qui passez

Imparfait,libre et heureux!

En rangeant mon atelier j’ai redécouvert un texte que je souhaite partager avec vous aujourd’hui!

Je ne connais pas l’auteur(e)( C’est de Pablo Néruda! Merci missfugii) ni comment et où je l’ai trouvé mais cet élan d’optimisme me plait!

« Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,

Celui qui ne lit pas;

Celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.

Il meurt lentement

celui qui détruit son amour-propre,

celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement

celui qui devient esclave de l’habitude

refaisant tous les jours les mêmes chemins;

celui qui ne change jamais de repère,

Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements

Ou qui ne parle jamais à un inconnu.

Il meurt lentement

celui qui évite la passion

et son tourbillon d’émotions

celles qui donnent la lumière dans les yeux

et réparent les cœurs blessés.

Il meurt lentement

celui qui ne change pas de cap

lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,

celui qui ne prend pas de risques

pour réaliser ses rêves,

celui qui, pas une seule fois dans sa vie,

n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant!

Risque toi aujourd’hui!

Agis tout de suite!

Ne te laisse pas mourir lentement!

Ne te prive pas d’être

Imparfait, libre et heureux!

Bonne journée à vous qui passez

Röslein, Röslein rot…..

En passant devant ce joli massif d’ églantines je me suis souvenue de ce poème de Goethe que j’ai appris( et que j’ai, en partie oublié!) au cours d’allemand

Heidenröslein

Sah ein Knab’ ein Röslein stehn,
Röslein auf der Heiden,
War so jung und morgenschön,
Lief er schnell, es nah zu sehn,
Sah’s mit vielen Freuden.
Röslein Röslein Röslein rot,
Röslein auf der Heiden.

Knabe sprach; Ich breche dich,
Röslein auf der Heiden!
Röslein sprach; Ich stece dich,
Dass du ewig denkst an mich,
Und ich will’s nicht leiden.
Röslein Röslein Röslein rot,
Röslein auf der Heiden.

Und der wilde Knabe brach
‘s Röslein auf der Heiden;
Röslein wehrte sich und stach,
Half ihm doch kein Weh und Ach,
Musst es eben leiden.
Röslein Röslein Röslein rot,
Röslein auf der Heiden.

En français

Petite rose de la lande

Un garçon vit une petite rose dressée,
Petite rose de la lande,
Elle était si jeune et belle comme le matin.
Il courut vite pour la voir de près,
Il la vit avec grand plaisir,
Petite rose, petite rose, petite rose rouge,
Petite rose de la lande.

Le garçon dit : « Je te cueillerai,
Petite rose de la lande. »
La petite rose dit : « Je te piquerai,
Pour que tu penses toujours à moi,
Et je n’en souffrirai pas. »
Petite rose, petite rose, petite rose rouge,
Petite rose de la lande.

Et le garçon indiscipliné cueillit
La petite rose de la lande ;
La petite rose se défendit et piqua,
Mais douleur et lamentation n’aidèrent en rien,
Il dut le supporter.
Petite rose, petite rose, petite rose rouge,
Petite rose de la lande.

Bonne journée à vous qui passez